lundi 28 mars 2016

« Diables au paradis » de Franco Di Mare

Résumé :

Carmine Cacciapuoti est un brillant universitaire napolitain qui est devenu tueur à gages après avoir été trahi par son professeur, ce que Lena, sa fiancée, ignore. Le journaliste Marco di Matteo enquête sur ces meurtres signés mais non revendiqués.







Mon avis :

La littérature policière italienne est vraiment de grande qualité, ce que vient confirmer cet ouvrage écrit par un auteur que je découvre.
J’ai beaucoup aimé l’histoire personnelle de Carmine Cacciapuoti qui devient tueur à gages après avoir été déçu par le milieu universitaire au sein duquel il aspirait à évoluer. Ce changement radical de vie est brillamment décrit par Franco Di Mare.
Les liens entre le mafieux et le journaliste arrivent un peu tard dans le roman, je m'attendais à une relation plus profonde mais cela n'entache en rien l'intérêt pour l'intrigue.
L’auteur, journaliste, aime profondément la ville de Naples et en fait un véritable personnage dans son roman. De manière subtile, il fait partager son savoir sur l’histoire, la mafia, le contexte social et économique. Non seulement c’est très instructif mais c’est aussi abordé finement et avec intelligence.
Les amateurs de littérature italienne apprécieront cet ouvrage de très bonne facture. Une réussite.


Lu en : 2 jours.

« Châtié par le feu » de Jeffery Deaver

Résumé :

Cuchillo, dit « le couteau », est un parrain particulièrement redouté. Visé par un contrat, il n’a qu’une seule faiblesse : les livres, ce que les deux agents chargés de le tuer ont bien compris.








Mon avis :

Le résumé du livre ne m’attirait pas plus que ça et pourtant, j’aurais eu tort de me limiter à cette lecture de la 4ème de couverture.
En effet, cette nouvelle est agréable à lire. La thématique du collectionneur de livres est abordée de telle façon que le passionné de lecture s’y retrouve.
Le dénouement est intéressant.


Lu en : 1 jour.

« Tu tueras le Père » de Sandrone Dazieri

Résumé :

Dante Torre a vécu plusieurs années dans un silo, séquestré par celui qu’il appelle le Père. Lorsque le corps d’une femme est retrouvé et que son fils a disparu, la commissaire Colomba Caselli est appelée sur les lieux par un de ses collègues, qui lui conseille de faire appel à Dante, devenu expert en disparition de personnes. Dante est persuadé que le Père se cache derrière la disparition de l’enfant.





Mon avis :

Bien que j’aie mis une bonne dizaine de jours à lire ce livre, j’ai paradoxalement trouvé qu’il se lisait assez vite, grâce à un style particulièrement efficace.
L’auteur est en effet scénariste pour la télévision et sa manière d’écrire s’en ressent complètement, ce que j’ai beaucoup apprécié.
Ce roman palpitant se caractérise par une double originalité : celle de l’intrigue et celle de ses personnages principaux.
Le scénario est très prenant, rempli d’action et de rebondissements.
Quant aux deux personnages principaux que sont Colomba et Dante, ils sont tous les deux très attachants, très humains par les phobies dont ils souffrent et par leur volonté de les surmonter.
Je n’avais pas du tout vu venir le dénouement qui est vraiment top.
Les avis sur ce livre sont assez unanimes et élogieux. Je ne peux que les rejoindre et saluer le talent de l’auteur.


Lu en : 14 jours.

dimanche 13 mars 2016

« Oh, my dear ! » de T.J. Middleton

Résumé :

Al Greenwood est un quinquagénaire qui exerce la profession de taxi dans un petit village côtier d’Angleterre. En partant se promener, il décide de pousser sa femme Audrey du haut d’une falaise. Lorsqu’il revient de sa promenade, il se retrouve nez à nez dans son salon avec son épouse. Décidé à déterminer l’identité de celle qu’il a tuée, Al va devoir affronter quelques secrets.





Mon avis :

Le résumé du livre m’ayant vraiment plu, j’étais très motivée par cette lecture et j’admets que j’espérais, d’une certaine manière, voyager un peu en Angleterre…
Dès le départ, le style m’a interpellée. Beaucoup de phrases sont inutilement vulgaires et pas du tout à propos, ce que j’aurais à la limite pu concevoir dans un roman très noir. Je ne sais pas pourquoi l’auteur s’est lâché à ce point, si c’est pour paraître moderne, c’est raté. J’ai d’autant moins compris ce style que bizarrement, l’auteur semble en changer à la seconde moitié du livre (ce que j’ai apprécié).
L’intrigue est étonnante et attire la curiosité du lecteur. Là aussi, pas mal de déception dans son traitement qui manquait de fluidité. Al Greenwood n’est pas à proprement parler un enquêteur, mais la vérité qu’il cherche à atteindre semble plutôt avoir pour but d’atténuer sa culpabilité que d’assumer son erreur fatale.
Ce personnage principal est plutôt antipathique mais certaines de ses remarques sont assez drôles.
Quant au dénouement, il n’a rien d’extraordinaire.
J’avais déjà lu quelques avis d’après lesquels cette lecture était décevante, je ne peux que les rejoindre.


Lu en : 8 jours.

« Cry father » de Benjamin Whitmer

Résumé :

Patterson Wells a perdu son fils. Depuis sa mort, il parcourt le fin fond de l’Amérique. Il fait la rencontre de Junior, un dealer un peu violent, avec qui il se lie d’amitié.








Mon avis :

Autant j’avais apprécié Pike, le premier roman de Benjamin Whitmer, autant je suis déçue par Cry father.
Je reconnais à l’auteur une qualité d’écriture très importante. Avec des éléments un peu clichés comme la violence, la meth, la pauvreté, il parvient à rendre son écriture unique et à s’approprier un style particulier.
Je n’ai pas vraiment accroché au scénario, aux relations imbriquées entre les personnages. Les passages qui rendent hommage à la relation père-fils sont, il est vrai, très bien écrits, mais je trouve que globalement, il manque une certaine fluidité et une bonne dose de simplicité.


Lu en : 11 jours.