dimanche 30 novembre 2014

« Le jour de gloire » de Danielle Thiéry

Résumé :

La commissaire Edwige Marion a échappé de près à la mort. Tandis qu’elle se remet difficilement à l’hôpital de ses blessures, sa fidèle équipe, Valentine Cara et Luc Abadie, participe à l’enquête relative à l’assassinat sauvage de deux adolescents. Cette enquête est perturbée par l’enlèvement du fils du président de la République, qui mobilise la majorité des troupes. Edwige essaie tant bien que mal de recouvrer la mémoire et d’exprimer à Cara et Abadie les craintes que lui inspire la venue du commissaire Guerry, un de ses collègues.



Mon avis :

Autant j’avais été très déçue par la précédente enquête d’Edwige Marion, Crimes de Seine, autant avec « Le jour de gloire », ma déception s’est transformée en totale adhésion.
Même si cet opus met très peu en scène la commissaire Marion, et pour cause, elle se remet du coma dans lequel elle était plongée, l’enquête que mènent Cara et Abadie, eux-mêmes dirigés par Maguy Meunier, est pleine de suspense, d’action et de rebondissements.
J’ai beaucoup apprécié le rythme du récit, avec beaucoup de chapitres courts, alternant ainsi les points de vue. La fluidité de l’écriture, alliée à une précision dans les termes techniques, est très agréable.
Les personnages sont humains et attachants. Bien que l’on connaisse l’identité du coupable, le suspense est bien entretenu.
Un conseil avant de lire ce livre : avoir lu la précédente enquête, au risque de ne pas comprendre le fil de l’histoire.
Je lirai la suite, « Echanges », avec plaisir.


Lu en : 2 jours.

samedi 29 novembre 2014

« On achève bien les disc-jockeys » de Didier Daeninckx

Résumé :

Manu sort de prison. C’est grâce à Crista, animatrice radio d’une émission intitulée «  Levée d’écrou », qu’il a pu tenir tout ce temps enfermé. Dès qu’il retrouve sa liberté, Manu cherche à contacter Crista, laquelle le fait embaucher par le directeur de la radio pour installer des programmes informatiques.






Mon avis :

Ce court roman noir se lit tout seul. L’intrigue est originale et comporte un peu de suspense. Comme d’habitude avec cet auteur, le style est fluide et agréable. Les personnages semblent sympathiques.
Loin d’être inoubliable, le moment de lecture n’en demeure pas moins très satisfaisant.


Lu en : 1 jour.

« Une île » de Véronique Bizot

Résumé :

En vacances sur une île, la narratrice doit écrire un livre sur les senteurs. Entourée d’amis, elle s’y emploie.









Mon avis :

Ce très court roman se lit vite et bien, c’est d’ailleurs sa principale qualité.
Pour le reste, il est difficile de donner un avis sur un livre qui ne comporte pas d’intrigue. Il y a pourtant eu quelques tentatives de scénario avec l’introduction de nouveaux personnages, mais l’essai n’a pas été transformé.


Lu en : 1 jour.

« Horreur boréale » de Åsa Larsson

Résumé :

Le charismatique Viktor Strandgård, le Pèlerin du Paradis, est retrouvé sauvagement assassiné dans l’église de la Force originelle où il officiait. Sa sœur, Sanna, est rapidement suspectée du meurtre. Elle fait alors appel à Rebecka Martinsson, son amie avocate, pour l’aider. Cette dernière revient alors sur les terres de Kiruna, où elle retrouve son passé.






Mon avis :

Je suis déçue par ce polar scandinave qui a pourtant été récompensé par le prix du premier roman policier suédois en 2003.
J’ai trouvé que l’auteure s’est beaucoup attardée à décrire l’atmosphère particulièrement froide de la Laponie, au détriment de l’enquête qui n’a difficilement commencé qu’après un tiers du livre.
Les liens entre les personnages m’ont paru complexes, sans être toutefois très creusés. Je regrette que la personnalité et l’histoire du coupable n’aient pas été plus développées.
Quant au rythme du roman, il m’a semblé lent, avec des passages trop axés sur l’aspect mystique des personnages.
Bien que ce livre ne m’ait pas passionnée, je lirai par curiosité d’autres romans d’ Åsa Larsson.


Lu en : 5 jours.

« Histoires policières » de Charles Dickens

Résumé :

Ce court recueil de nouvelles évoque le récit d’enquêtes et de rondes menées par les policiers de Scotland Yard.









Mon avis :

Je n’ai pas beaucoup apprécié ce recueil de nouvelles au style pourtant très contemporain. Je m’attendais à des histoires plus fluides, dans un style plus policier.
Ma nouvelle préférée est la première, celle où lors d’un tour de table, chaque enquêteur raconte l’enquête qui l’a le plus marqué.
Concernant les autres nouvelles, elles ne m’ont pas du tout marquée et je n’en ai pas vraiment perçu l’intérêt.


Lu en : 1 jour.

« Empty mile » de Matthew Stokoe

Résumé :

Après huit ans d’absence, Johnny revient dans sa ville natale d’Oakridge. Il y retrouve son frère, Stan, son père, son ancienne petite amie, Marla. La vie reprend son cours mais au décès de l’épouse d’une personnalité locale, Johnny devient victime de plusieurs coups montés destinés à l’évincer d’Oakridge. Et quand son père disparaît du jour au lendemain sans laisser de traces, Johnny va tout mettre en œuvre pour conserver le bout de terrain que celui-ci lui a légué et que visiblement, beaucoup de personnes autour de lui souhaiteraient posséder.



Mon avis :

Ce roman noir est d’une qualité exceptionnelle.
Les personnages sont très intéressants et marquants. Par exemple, Stan, le frère du personnage principal, qui a un léger retard mental, est particulièrement attachant. Johnny, son grand frère, est rongé par la culpabilité et toutes ses actions sont entreprises afin d’essayer de réparer le passé. Le couple qu’il forme avec Marla est marqué par la difficulté que chacun éprouve à surmonter les obstacles, à accepter le passé, à faire preuve d’abnégation envers les évènements de la vie.
Peu de personnages font partie du roman, mais ils sont tous très bien construits et participent complètement à la qualité de l’ouvrage, où l’émotion est très présente sans que l’auteur ne soit tombé à aucun moment dans l’excès.
Le scénario comporte une enquête en filigrane. Même si celle-ci ne constitue pas le noyau apparent du roman, l’auteur sait instaurer suffisamment de suspense pour donner envie au lecteur de tourner les pages.
Le style est d’une fluidité extrêmement appréciable.
Je ne peux que conseiller la lecture de cet ouvrage.


Lu en : 7 jours.

mercredi 19 novembre 2014

« Sans faille » de Valentin Musso

Résumé :

Romuald a invité deux amis d’enfance qu’il n’avait pas revus depuis des années avec leurs compagnes dans son superbe chalet pour une randonnée en montagne. Théo, Dorothée, David et Juliette le suivent les yeux fermés sur les chemins escarpés, jusqu’au moment où un terrible accident se produit. Les souvenirs du passé resurgissent.






Mon avis :

Ce roman de Valentin Musso m’a beaucoup plu, pour de multiples raisons.
Le style de l’auteur est agréable, il se lit bien, les dialogues s’enchaînent avec les descriptions selon un rythme bien dosé.
Le scénario est traité de manière originale et laisse une part appréciable au suspense. Les points de vue alternent entre celui extérieur du narrateur et celui de Romuald, personnage dont l’histoire émaillée d’injustices se découvre au fur et à mesure.
Je n’ai pas ressenti un réel attachement aux différents personnages, qui m’ont paru froids et sans véritable profondeur. La force du livre tient d’après moi à la qualité du scénario et au style efficace de l’auteur, sur fond de montagne et de glaciers.
Je regrette simplement que la fin soit un peu complexe.
Le moment de lecture est tout de même très satisfaisant. J’ai déjà hâte de lire d’autres romans de Valentin Musso.


Lu en : 4 jours.

samedi 15 novembre 2014

« L’heure des fous » de Nicolas Lebel

Résumé :

Le cadavre d’un SDF est retrouvé près de la gare de Lyon à Paris. Les meurtriers viennent de s’enfuir lorsque l’équipe du capitaine Mehrlicht arrive sur les lieux. L’enquête semble au départ assez banale, mais elle évolue lorsque l’identité de la victime est découverte : le SDF est en réalité un journaliste qui menait sa propre enquête dans le milieu des sans-abri.





Mon avis :

Le premier roman de cet auteur est une réussite.
Nicolas Lebel a su construire une intrigue intéressante pleine de rythme, qui se déroule en plein Paris avec une équipe d’enquêteurs attachants et originaux, sans être pour autant caricaturaux.
Une fois le livre fini, les personnages restent presque plus en mémoire que le scénario. En effet, très complémentaires, ils sont aussi différents les uns des autres que compétents. Le capitaine Mehrlicht jure en argot systématiquement, son adjoint Dossantos cite le code pénal dès qu’il le peut, le lieutenant Sophie Latour manifeste beaucoup d’empathie pour les victimes et le lieutenant stagiaire Ménard apprend le métier.
L’enquête avance vite et comporte beaucoup de rebondissements, rendant la lecture bien rythmée.
Le style est fluide, les dialogues sont savoureux. J’ai beaucoup aimé les citations d’Audiard qui ponctuent le roman.
Si de nombreux passages font sourire le lecteur, le thème sous-jacent du roman n’en reste pas moins sérieux ; la pauvreté de la société, le risque de tout perdre du jour au lendemain sont abordés avec tact et subtilité.
La lecture de ce livre est très agréable. Je lirai la suite avec impatience.


Lu en : 3 jours.

vendredi 14 novembre 2014

« L’envoleuse » de Laure des Accords

Résumé :

Un couple, qui se connaît depuis l’enfance, se souvient de Gisèle, une élève peu ordinaire de leur école qui les a beaucoup marqués.









Mon avis :

Des souvenirs d’enfance racontés, avec des personnages rencontrés dans la cour d’école, une quasi-absence de scénario. Je n’ai pas du tout aimé ce livre dont je n’ai pas su percevoir l’intérêt.
C’est dommage, car le livre débutait par un semblant d’intrigue, Gisèle étant accusée de vol.
Très décousu, cet ouvrage ne m’a pas plu.


Lu en : 1 jour.

mardi 11 novembre 2014

« Le garçon dans le chêne » de Fredrik Ekelund

Résumé :

Une jeune palestinienne est retrouvée assassinée à la sortie d’une boîte de nuit de Malmö. Les soupçons se portent rapidement sur ses cousins qui semblent se réjouir de sa mort. Mais les preuves de ce crime d’honneur sont difficiles à établir pour Hjalmar Lindström et Monica Gren, sa coéquipière.







Mon avis :

Je découvre Fredrik Ekelund, auteur suédois, avec ce premier roman de la série du policier Hjalmar Lindström et je suis ravie de cette découverte.
L’enquête est assez classique mais elle est menée de manière à susciter l’intérêt du lecteur.
L’équipe d’enquêteurs est réduite : Hjalmar Lindström, quinquagénaire de gauche, à l’intuition pas toujours bonne et Monica Gren, stagiaire de vingt-sept ans, pleine d’enthousiasme, dont on devine le potentiel d’enquêtrice.
Le duo a du mal à se mettre en place et à se caler, mais le rythme se trouve et la complémentarité des deux personnages est plaisante. L’auteur a posé les fondations d’un binôme qui mériterait d’être creusé dans d’autres romans de la série.
Curieusement, par rapport à d’autres polars scandinaves, celui-ci accorde une part très importante aux dialogues et beaucoup moins aux descriptions, que ce soit du paysage ou du contexte socio-économique. Pourtant, la question du crime d’honneur et de la perception de l’islam est bien présente dans la première partie du roman.
Le fait qu’il y ait beaucoup de dialogues rend la lecture très agréable et très fluide.
« Le garçon dans le chêne » m’a permis de passer un très bon moment. Je lirai avec beaucoup de plaisir d’autres polars du même auteur.


Lu en : 3 jours.

« Hors la nuit » de Sylvain Kermici

Résumé :

Un homme a perdu ses parents. Il ne lui reste plus qu’un frère avec lequel il ne s’entend pas et sa belle-sœur, enceinte, qui l’obsède. Peu à peu, son esprit sombre dans la démence.








Mon avis :

Ce court livre m’a laissé une sensation mitigée.
Je reconnais la qualité d’écriture, l’habileté à décrire la descente aux enfers, le glissement vers la folie, l’isolement progressif du narrateur qui s’adresse directement au lecteur (peut-être pour créer un lien avec lui).
Il s’agit d’un ouvrage très noir, parfois violent et à la construction originale. Il vaut mieux le lire d’une traite pour bien s’en imprégner, ce qui est tout à fait jouable vu le nombre de pages (101).
Je n’ai toutefois pas totalement adhéré à l’ensemble, que j’ai plutôt perçu comme une longue description, sans sursauts dans la narration. C’est sûrement volontaire, mais c’est ce qui fait mon manque d’enthousiasme.


Lu en : 2 jours.

« Rapports brefs et étranges avec l’ombre d’un ange » de Brigitte Auber

Résumé :

Dans une partie du monde reculée, le jeune Nevil Hawks part à la recherche d’une inconnue aux yeux gris rencontrée dans le train peu avant l’assassinat d’un passager. Mais Nevil n’est pas seul sur ses traces. Kitty Joe l’accompagne dans l’aventure, sans être animée de la même bienveillante attention.



Mon avis :

Je me suis longtemps demandé pourquoi je lisais ce livre et quel en était l’intérêt ; des personnages mi-hommes mi-femmes, des lieux improbables, des dialogues quasiment incompréhensibles…
Je n’ai perçu l’aspect polar ou en tout cas l’aspect énigme que dans le dernier tiers de l’ouvrage et cela a redonné un peu de motivation à ma lecture.
J’ai apprécié la fin du roman, mais globalement, je n’en suis pas satisfaite, ce qui me déçoit d’autant plus qu’habituellement, j’aime ce qu’écrit Brigitte Aubert.
Les quelques tournures bien trouvées n’ont pas suffi à me faire adhérer à son style, trop fantasque pour moi.


Lu en : 3 jours.

dimanche 9 novembre 2014

« Rosy & John » de Pierre Lemaitre

Résumé :

Le commandant Verhoeven est appelé en urgence ; un certain John revendique l’explosion d’une bombe. Il promet que six autres bombes vont exploser, une par jour, sans indiquer où et ne souhaite s’entretenir qu’avec Verhoeven.


Mon avis :

J’étais ravie de retrouver le commandant Verhoeven dans une autre enquête, puisque j’aime beaucoup ce personnage.
L’intrigue génère beaucoup de suspense et fonctionne presque comme un compte à rebours.
Très court, le roman laisse peu de place à la réflexion pour les enquêteurs, tout avance très vite, le rythme est soutenu.
Le personnage de John est complexe, il aurait gagné à être développé.
Le moment de lecture est agréable. La fin est surprenante, elle m’a beaucoup plu.


Lu en : 3 jours.

« Vitrage à la corde » de Colin Thibert

Résumé :

Gabriel dirige une entreprise de rénovation de fenêtres. Après une soirée arrosée, il décide de ramener chez elle une jeune stagiaire. Mais au cours du trajet dans son nouveau bolide, il percute une voiture dont les passagers décèdent. Peu décidé à assumer les conséquences de sa terrible erreur, Gabriel met tout en œuvre pour déguiser l’accident.





Mon avis :

Ce très court roman se lit à une vitesse grand V, et ce d’autant plus que le suspense est présent tout au long de ce scénario très original et en même temps au départ très banal.
Pris dans un engrenage, Gabriel est un personnage qui n’a rien d’attachant, compte tenu de son manque d’humanité proportionnel à l’estime qu’il a de lui. Le livre adopte le point de vue de Gabriel, ce qui permet de bien le cerner.
La lecture est très agréable. J’aime beaucoup le style de l’auteur, que j’avais découvert avec Noël au balcon.
Colin Thibert me semble être un auteur intéressant, qu’il me tarde de connaître plus amplement.


Lu en : 1 jour.

« Au bout de la route, l’enfer » de CJ Box

Résumé :

Danielle Sullivan et sa sœur Gracie prennent la route pour rejoindre Justin, le petit ami de Danielle. Sur leur chemin, elles font la rencontre du Roi Reptile, chauffeur de poids lourds et tueur de prostituées. N’ayant plus de nouvelles des deux sœurs, Justin contacte son père, Cody Hoyt, policier, afin qu’il parte à leur recherche.






Mon avis :

Ce roman est la suite des aventures de Cody Hoyt, rencontré dans Piégés dans le Yellowstone, livre que j’avais particulièrement apprécié.
Moins centré sur Cody Hoyt, qui devient presque un personnage secondaire, il accorde beaucoup plus d’importance au Roi Reptile en adoptant parfois son point de vue. Ce choix de l’auteur m’a semblé un peu risqué et d’autant plus curieux que Cody Hoyt n’est pas un personnage récurrent dans les romans de CJ Box. Le lecteur pouvait difficilement être lassé par ce policier alcoolique et rebelle.
J’ai été un peu déçue par l’évolution de ce curieux personnage qu’est le Roi Reptile, psychopathe, à l’histoire compliquée, qui apparaît comme étant infaillible au départ pour s’avérer finalement plutôt faible.
L’histoire fait apparaître une enquêtrice plutôt attachante, Cassie Dewell, laquelle démarre dans sa carrière. Pleine de doutes et de maladresse, elle donne un peu d’humanité au panel de personnages.
Le scénario est bien construit. Comme d’habitude, le style est fluide et curieusement assez recherché. La lecture est agréable et les chapitres courts s’enchaînent bien.
J'ai beaucoup apprécié le fait que l'auteur s'était bien documenté sur les chauffeurs de poids lourds qui parcourent des milliers de kilomètres à l'année sur les routes américaines.
La fin du livre laisse présager une suite. J’aimerais beaucoup qu’elle voie le jour.


Lu en : 5 jours.

samedi 1 novembre 2014

« La Veuve blanche » de Jérémie Guez

Résumé :

Murphy est américain. Il vit à Amsterdam, où il a trouvé l’emploi de chauffeur pour prostituées. Il fait la connaissance de Demi en l’emmenant rencontrer un client qui vit sur une péniche. Mais une heure après, au moment d’aller la chercher, la péniche a disparu et Demi aussi.






Mon avis :

Jérémie Guez ne cesse de prouver qu’il a beaucoup de talent dans cette nouvelle noire, très bien écrite et au scénario efficace.
L’action est présente, agréable à suivre et ne comporte pas vraiment d’exagérations. L’auteur met très vite le lecteur dans l’ambiance du noir, de la drogue et de la prostitution.
« La Veuve blanche » fait partie de la série des petits polars du Monde, série que je découvre avec cet opus et qui permet de passer un moment de lecture très satisfaisant.


Lu en : 1 jour.

« Les mensonges » de Karen Perry

Résumé :

Harry et Robin mènent une vie d’artiste à Tanger, jusqu’au jour où leur fils Dillon disparaît dans un tremblement de terre.
De retour à Dublin, ils tentent tant bien que mal de surmonter cette épreuve. Lors d’une manifestation, Harry aperçoit son fils avec une femme. Persuadé que Dillon est toujours en vie, il part à sa recherche.






Mon avis :

Le début du roman m’a beaucoup fait penser à Fleur de cimetière, de David Bell, dans lequel la souffrance du père qui perd son enfant m’a semblé plus réaliste et plus vive que celle de la mère pour laquelle j’avais peu d’empathie.
Au fur et à mesure, la tendance s’est inversée et l’humanité de Robin s’est dévoilée. Ce glissement était possible grâce à la construction du roman qui alterne entre le point de vue de Harry et celui de Robin, permettant ainsi d’avoir une proximité avec les personnages.
« Les mensonges » est un thriller psychologique intéressant et original, écrit avec une fluidité surprenante.
Néanmoins, je ne partage pas l’enthousiasme de nombreux lecteurs qui ont été stupéfaits par le dénouement puisque je me doutais de certaines ficelles. Je suis donc un peu déçue mais le moment de lecture reste agréable.


Lu en : 8 jours.

« La tristesse du Samouraï » de Victor del Arbol

Résumé :

Maria est une avocate dont la carrière a décollé depuis qu’elle a fait condamner un inspecteur jugé coupable d’une bavure policière. Il se trouve que ce policier, déterminé à retrouver sa fille disparue, n’est pas sans lien avec l’histoire familiale de Maria. Celle-ci va devoir creuser son passé et celui de son père, mais pas seulement. Sur les traces d’une femme infidèle trahie par son amant quarante ans auparavant, elle va s’apercevoir que le cours de l’Histoire peut se trouver changé et avoir des conséquences considérables sur sa vie.



Mon avis :

« La tristesse du Samouraï » est un livre à la construction aussi riche que complexe. La qualité d’écriture de Victor del Arbol est incontestable. Chaque mot est utilisé avec justesse.
L’auteur construit une histoire sur plusieurs générations, où les chapitres alternent entre les années 40 et les années 80. Il est préférable d’avoir une lecture calme et concentrée pour comprendre les ficelles du scénario et profiter de la qualité du roman.
L’aspect polar du livre est en léger filigrane tout au long des pages et prend toute son ampleur dans les derniers chapitres.
Les personnages sont très bien construits et leur psychologie est finement abordée.
Victor del Arbol travaille pour la police catalane, mais il a suivi des études d’histoire. Ce mélange des matières se retrouve très bien dans son ouvrage dont la qualité est immense.
Il est dommage que j’aie mis beaucoup de temps à lire ce roman, ce qui ne m’a pas permis de l’apprécier à sa juste valeur.


Lu en : 11 jours.