Résumé :
Lorsque Jun’ichi
Mikami sort de prison, en liberté conditionnelle, il est approché par son
ancien gardien de prison, Shôji Nangô, pour l’aider à prouver l’innocence de
Ryô Kihara, condamné à mort. Celui-ci a été reconnu coupable du meurtre d’un
couple mais il ne se souvient de rien, à part d’un escalier comportant treize
marches.
Mon avis :
Le
scénario de ce roman est plutôt original. Le travail de l’auteur et son
imagination sont importants pour construire une intrigue à partir d’un
souvenir.
L’ambiance
japonaise est plutôt austère. Quelques dialogues prêtent à sourire mais l’ensemble
reste lugubre.
C’est
cette atmosphère particulièrement sombre qui m’a le moins plu dans ce roman.
Elle reste toutefois très adaptée au contexte et au thème principal qu’est la
peine de mort par pendaison.
L’auteur
met bien en valeur tout le paradoxe entre la modernité du Japon et le code d’honneur
très traditionnel, le pardon que doit demander le coupable à la famille des
victimes.
Le
système judiciaire japonais est aussi bien exploité, l’effort de documentation
est réel.
Ce
roman est enrichissant mais je ne l’ai pas trouvé excellent.
Lu en : 7 jours.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire