Résumé :
Marianne a 20
ans. Elle est condamnée à perpétuité pour meurtres. La vie en prison lui est
insupportable : la violence entre détenues, la prostitution forcée,
l’injustice des surveillantes, l’addiction à la cigarette et à la drogue. Un espoir
s’offre à elle lorsque des policiers lui proposent un assassinat contre sa
libération.
Mon avis :
« Meurtres
pour rédemption » représente pour moi un vrai chef d’œuvre de la
littérature.
Karine
Giébel signe un roman d’une intensité exceptionnelle. J’ai rarement été aussi
bouleversée après la lecture d’un roman.
Les
personnages sont extrêmement attachants. La violence de Marianne n’a d’égal que
sa fragilité. Le lecteur partage ses peines, ses réactions, son sentiment
d’injustice, sa révolte.
L’univers
carcéral est d’une violence incroyable, ce qui n’a rien de nouveau, mais Karine
Giébel parvient à nous le faire ressentir.
Le
roman comporte plus de 900 pages et malgré tout, je n’y ai pas trouvé de
longueurs. Il se divise en deux parties : l’enfermement puis la libération
sous conditions, ce qui redonne du rythme.
D’une
tristesse infinie, il vaut mieux ne pas être trop déprimé lorsque l’on en
entame la lecture. Les livres lus après paraissent fades, il faut quelques
jours pour s’en remettre.
Je
me demande rarement ce que donnerait une adaptation au cinéma des romans que je
lis, mais pour « Meurtres pour rédemption », je serais vraiment
curieuse de voir ce que cela donnerait.
Bref :
une lecture absolument exceptionnelle.
Lu en : 3 jours.
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