Résumé :
Le directeur d’une
usine traitant du bois est retrouvé mort dans son atelier, alors qu’il est
enfermé de l’intérieur. Les gendarmes sont sur la piste de l’accident, mais ils
reçoivent l’aide du commissaire Gradenne et du jeune lieutenant Bruchet, qui penchent
plutôt pour la thèse du meurtre. D’autant plus que la victime n’était pas
particulièrement appréciée de son entourage professionnel. L’enquête est menée
au fin fond du Jura. Le jeune Bruchet parviendra-t-il à faire ses preuves ?
Mon avis :
Ce
roman a remporté le Prix du Quai des Orfèvres en 2011.
Il
est assez original dans la mesure où le lieu où se déroule l’action, une usine
traitant le bois, est inédit.
L’auteur
n’est pas spécialiste du fonctionnement de l’institution judiciaire et
policière, d’où un certain étonnement au départ lorsque l’on constate que
police et gendarmerie travaillent main dans la main, sans rapport de forces.
Cette marque de naïveté me paraît assez étonnante au regard du fait que ce roman
a été primé par un jury de spécialistes, particulièrement indulgent. C’est
cette candeur dans le récit qui rend le scénario moins crédible et moins
réaliste.
Ces
bémols étant mis à part, l’enquête contient tout ce qu’il faut pour en faire un
polar qui se lit vite et bien, avec malgré tout un peu de suspense et de
rebondissements dans ce qui s’annonçait comme étant peut-être un peu lisse.
Lu en : 2 jours.
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