Résumé :
Le corps d’une
adolescente étranglée est découvert sur un ferry. En même temps, Petra Westman,
inspectrice, découvre au milieu de buissons un nourrisson proche de la mort et
le cadavre d’une femme.
L’équipe du
commissaire Sjöberg doit faire vite avant que la presse ne s’empare des
affaires.
Au même moment,
la petite Hanna est seule chez elle. Sa mère vient de partir promener son petit
frère malade et son père est au Japon. Elle s’ennuie et commence à trouver le
temps long.
Mon avis :
Ce
roman est le deuxième de la série des Conny Sjöberg et si j’avais déjà beaucoup
aimé La maison en pain d’épices, je
préfère de loin celui-ci. Les personnages sont déjà posés dans le premier
roman, ce qui permet de lancer le deuxième tout de suite dans les enquêtes.
Sans
temps mort, celles-ci sont bien rythmées, sans pour autant qu’il y ait trop d’action.
Intéressantes, elles font s’interroger le lecteur en même temps que les
enquêteurs.
Carin
Gerhardsen réussit à introduire du suspense, surtout dans les passages où Hanna
est seule chez elle et attend désespérément de l’aide.
Certains
chapitres sont dérangeants vu les thèmes abordés, notamment celui de la
pédophilie. A ce titre, le premier chapitre est terrifiant et l’on ne peut que
compatir avec l’un des personnages, prisonnier psychologiquement de son foyer
familial et de son histoire.
Dans
La maison en pain d’épices, une
histoire parallèle faisait intervenir Petra. Cette histoire continue lentement.
Le commissaire Conny Sjöberg est recentré dans son rôle de personnage principal
tout en n’étant pas le personnage exclusif du roman.
Carin
Gerhardsen présente une Suède loin du cliché parfait que l’on peut s’imaginer.
J’aime beaucoup.
Lu en : 5 jours.
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