Résumé :
Anton Strübell
est un ancien cadre nazi qui vit réfugié en Syrie après avoir changé
d’identité. Son fils Gerhardt lui propose de recueillir ses mémoires pour faire
partager ses idées tout en protégeant son anonymat. Suite à un problème de
santé, Anton s’aperçoit qu’il n’est pas autant protégé que ce qu’il l’espérait
en Syrie, y compris par son fils, et se voit contraint de revenir en Allemagne
où le docteur Klein le prend en charge.
Mon avis :
D’un
point de vue historique, l’ouvrage de Maud Tabachnik est d’une qualité qui se
doit d’être soulignée. L’angle d’approche est original : il s’agit de
faire recueillir par un fils les mémoires de son père ancien cadre nazi. Contre
toute attente, le fils, pourtant adhérent à l’idéologie nazie, réalise au fur
et à mesure les horreurs commises par son père.
C’est
au moment où Gerhardt prend conscience de l’ampleur des conséquences des actes
de son père et des nazis que la psychologie des personnages est abordée avec
beaucoup de subtilité et d’intelligence.
Le
départ d’Anton de la Syrie arrive presque un peu tard dans le livre car bien
que ses souvenirs soient intéressants, il manque un peu de rythme au récit.
La
prise en charge par le docteur Klein d’Anton Strübell redonne une dynamique au
scénario.
Sans
être époustouflant, le dénouement est bien trouvé et permet de boucler la
boucle.
Lu en : 5 jours.
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