dimanche 31 juillet 2016

« 48 heures pour mourir » d’Andreas Gruber

Résumé :

La mère de la jeune commissaire de police, Sabine Nemez, est retrouvée morte près du grand orgue de la cathédrale de Munich. D’autres cadavres sont retrouvés torturés après avoir été enlevés par un tueur qui met sa menace à exécution si les proches des victimes ne résolvent pas l’énigme qu’ils leur posent au bout de 48 heures.
Sabine Nemez fait plus ou moins officiellement équipe avec Maarten S. Sneijder, expert de l’office fédéral de police criminelle.
Ils découvrent que les meurtres sont inspirés d’un recueil pour enfants.
A mesure que leur enquête avance, une psychologue autrichienne reçoit un coup de fil : elle a 48 heures pour sauver une femme.

Mon avis :

J’ai énormément apprécié cette lecture qui comporte tous les ingrédients que j’aime : du rythme, une bonne enquête, du sang, des personnages au fichu caractère, bref, pas le temps de s’ennuyer.
Pourtant, l’ambiance allemande et autrichienne ne me plaisait pas particulièrement puisque je préfère de loin l’Italie et je pouvais craindre une enquête un peu trop lisse. Résultat des courses : j’étais loin de la réalité ! Le scénario est d’une efficacité redoutable, les personnages sont bien construits et les nombreux rebondissements font avancer l’intrigue, sans être excessifs.
J’ai particulièrement apprécié le personnage de Maarten S. Sneijder, aussi cynique que compétent, à la répartie cinglante et aux habitudes originales.
Celui de Sabine Nemez est en revanche un peu plus effacé. Difficile de positionner cette enquêtrice, à la fois juge et partie puisque sa mère fait partie des victimes. Pourtant, sans son point de vue, le lecteur n’aurait pas l’approche nécessaire au cœur de l’enquête.
Si la littérature policière germanique est de cette qualité, je vais me pencher dessus rapidement.


Lu en : 4 jours.

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