Résumé :
Maria est une
avocate dont la carrière a décollé depuis qu’elle a fait condamner un
inspecteur jugé coupable d’une bavure policière. Il se trouve que ce policier,
déterminé à retrouver sa fille disparue, n’est pas sans lien avec l’histoire
familiale de Maria. Celle-ci va devoir creuser son passé et celui de son père,
mais pas seulement. Sur les traces d’une femme infidèle trahie par son amant
quarante ans auparavant, elle va s’apercevoir que le cours de l’Histoire peut
se trouver changé et avoir des conséquences considérables sur sa vie.
Mon avis :
« La tristesse du Samouraï » est un
livre à la construction aussi riche que complexe. La qualité d’écriture de
Victor del Arbol est incontestable. Chaque mot est utilisé avec justesse.
L’auteur
construit une histoire sur plusieurs générations, où les chapitres alternent
entre les années 40 et les années 80. Il est préférable d’avoir une lecture
calme et concentrée pour comprendre les ficelles du scénario et profiter de la
qualité du roman.
L’aspect
polar du livre est en léger filigrane tout au long des pages et prend toute son
ampleur dans les derniers chapitres.
Les personnages sont très bien construits et leur psychologie est finement abordée.
Victor
del Arbol travaille pour la police catalane, mais il a suivi des études d’histoire.
Ce mélange des matières se retrouve très bien dans son ouvrage dont la qualité
est immense.
Il
est dommage que j’aie mis beaucoup de temps à lire ce roman, ce qui ne m’a pas
permis de l’apprécier à sa juste valeur.
Lu en : 11 jours.
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