Résumé :
Carl Morck et ses
assistants, Assad et Rose, forment le département V, chargé d’investiguer sur d’anciennes
enquêtes non résolues à ce jour. Le trio enquête sur d’anciennes disparitions
de personnes qui auraient toutes un lien avec l’île de Sprogø, où étaient internées
de force et stérilisées des femmes, sous la direction du cruel docteur Wad.
Parmi ses victimes, se trouve Nete Hermansen, bien décidée à se venger de l’histoire
qui lui a été volée.
Mon avis :
Il
s’agit là de la quatrième enquête du département V et c’est sûrement la
meilleure.
La
construction du scénario est excellente, scénario d’autant plus intéressant qu’il
aborde une question douloureuse dans le passé danois ; celle de cette île
où étaient torturées des femmes jugées indignes de se reproduire. Si dès le
départ, le lecteur connaît dans les grandes lignes le dénouement, Jussi Adler
Olsen parvient à un dénouement plein d’action et de surprises. De plus, le
passé du coupable est si richement décrit que les pages se tournent toutes
seules.
L’auteur
accorde une place importante à Assad, réfugié syrien et assistant de Carl
Morck. Le passé d’Assad est très mystérieux, le suspense reste entier sur ce
personnage. Il est dommage que l’on n’en sache pas un peu plus sur Rose,
légèrement en retrait dans cet opus, mais l’auteur ne pouvait pas non plus
développer le passé de chacun des personnages, au risque d’alourdir le
déroulement de l’histoire.
L’écriture
de Jussi Adler Olsen ne cesse de se perfectionner. Un exemple de cette écriture
que j’aime tant : « La vie
commune est l’interaction entre les êtres humains qui offre le plus de moyens
de sanction ».
Lu en : 4 jours.
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