Résumé :
Christine
Steinmeyer est une célèbre animatrice de radio. Le soir de Noël, elle trouve
une lettre écrite par une personne annonçant qu’elle va se suicider. Christine
est persuadée que cette missive ne lui est pas destinée, mais les évènements
qui s’enchaînent dans sa vie lui font penser qu’il n’y a finalement pas de
hasard et l’étau se resserre autour d’elle.
Alors que le
commandant Servaz se repose dans une maison spécialisée, il reçoit par la poste
la clé d’une chambre d’hôtel, chambre dans laquelle s’est suicidée une artiste
l’année dernière. Servaz ne peut s’empêcher de rouvrir l’enquête.
Mon avis :
J’ai
trouvé la troisième enquête du commandant Servaz légèrement moins réussie que
les deux premières qui m’avaient beaucoup enthousiasmée, mais « N’éteins pas la lumière » reste un excellent
thriller.
Plus
centré sur la victime d’une machination, Christine, le roman laisse moins de
place à Servaz, d’où ma légère déception. De plus, le personnage de Servaz est
affaibli par sa dernière enquête et ne parvient pas vraiment à redevenir le
policier plein d’entrain qu’il était auparavant. Très peu de scènes font
apparaître ses fidèles lieutenants, c’est dommage.
Toutefois,
le scénario de ce thriller est très bien mené. Les rebondissements sont
multiples et surprenants. Certains passages sont assez durs. Les personnages
qui entourent Christine sont travaillés et intéressants.
Ce
livre m'a rappelé par certains moments « Juste une ombre » de Karine Giébel par ses aspects relatifs à
l'isolement et à la manipulation de la victime.
J’attends
la suite des aventures de Servaz avec beaucoup d’impatience. Le talent de
Bernard Minier ne fait que se confirmer. J’adore.
Lu en : 9 jours.
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